Dans cet article
1. Vous pouvez diminuer vos temps d'arrêt2. Vous pouvez minimiser le temps de chargement de vos pages3. La perte de données peut être fatale4. L’emplacement, l'emplacement, l'emplacement5. Les extensions de domaines peuvent cibler des pays spécifiques6. Les certifications SSL instaurent un climat de confiance7. Le partage peut avoir ses inconvénients8. La sécuritéQu’y puis-je ?
1. Vous pouvez diminuer vos temps d’arrêt
Quand un site web est en panne, personne ne peut y accéder et, si personne ne peut y accéder, les algorithmes de Google ne seront pas intéressés. Après tout, le but de Google est de rendre les recherches sur le web aussi agréables que possible pour ses utilisateurs. Or, sur Internet, peu de choses sont aussi désagréables que le redoutable « 404 Page Non Trouvée ». Toutefois, avant que vous ne vous inquiétiez de chaque minute de temps d’arrêt, sachez que votre site web n’a pas besoin d’être en ligne 100 % du temps. Autrefois, Google surveillait chaque site web et rédigeait un rapport sur son statut environ une fois par mois. Si un site web s’avérait être indisponible à ce moment particulier, cela pouvait avoir de graves conséquences sur la page de résultats du moteur de recherche. Par contre, en 2018, Google surveille les sites tout le temps. Il vérifie constamment les statuts de temps d’arrêt et ne déqualifie que les pires contrevenants. Matt Cutts, un ingénieur renommé de Google, nous a assuré que les temps d’arrêt intermittents ne pouvaient avoir aucun effet sur le classement. Néanmoins, un temps d’arrêt constant ou prolongé finira par exercer une influence sur votre classement sur les moteurs de recherche et les conséquences pourront être graves. Les grandes entreprises de commerce en ligne veulent atteindre les « cinq neuf » : 99,999 % de temps de fonctionnement optimal. Cependant, pour la plupart d’entre nous, trois neuf suffiront (99,9 %) car ils correspondent à environ neuf heures de temps d’arrêt par an. Vous pouvez surveiller votre temps d’arrêt avec un outil comme Uptime Robot pour voir si votre site web se porte bien. Sans penser au référencement, le temps d’arrêt provoque une perte de prospects qui finira par vous faire perdre de l’argent.2. Vous pouvez minimiser le temps de chargement de vos pages
Comme vous l’avez sans doute compris, le temps de chargement de vos pages correspond au temps dont votre site web a besoin pour se charger. Selon les recherches, 25 % des utilisateurs abandonnent un site web s’il n’arrive pas à se charger en quatre secondes ou même moins. Les autres utilisateurs mettront plus longtemps à se décourager mais le feront quand même. Google le sait et, dans le cadre de sa quête infinie visant à fournir une expérience de navigation web agréable à tous, il pénalise les sites web qui ont des temps de chargement de page constamment longs. Vous n’y croyez pas ? Matt Cutts l’a dit lui-même. Vous pouvez vérifier la vitesse de chargement de vos pages à l’aide d’un outil comme le PageSpeed Insights de Google. Si vous dépassez les trois secondes, vous devrez y remédier. D’abord, vérifiez que votre site web soit entièrement optimisé pour la vitesse, ce qui suppose que vous vérifiiez tout le code et toutes les images de ce site. S’il reste lent, il est probablement temps de changer d’hébergeur web ou de passer à un forfait plus élevé.3. La perte de données peut être fatale
De temps à autre, des catastrophes se produisent et vous ne voulez sûrement pas perdre les précieuses données de votre site web. Certes , Google ne sait pas si vous avez mis en place un système de sauvegarde adéquat et il n’en a que faire. Donc, cela n’affectera pas directement votre référencement. Toutefois, si vous perdez toutes vos données, il faudra que vous mettiez en place une toute nouvelle stratégie de référencement. Pour éviter de subir ce type de catastrophe, assurez-vous que votre hébergeur web ait une procédure de récupération adéquate et sauvegardez vos données.4. L’emplacement, l’emplacement, l’emplacement
Bien que notre monde en ligne ait l’air dispersé, l’emplacement physique d’un hébergeur web a un très gros impact sur le référencement. Google consulte l’emplacement des utilisateurs pour déterminer quels sites devraient avoir un classement élevé. Ce faisant, il peut automatiquement afficher en haut de la première page les entreprises qui sont proches d’un utilisateur particulier. Donc, il est logique de s’abonner à un service d’hébergement web situé dans la région de son marché cible primaire.5. Les extensions de domaines peuvent cibler des pays spécifiques
Si vous avez une entreprise en dehors des États-Unis, ajouter un extension de domaine est un excellent moyen d’obtenir un bon classement qui vous rende visible aux yeux des utilisateurs de ce pays. Par exemple, Google accordera de loin sa préférence aux sites web en .uk pour les recherches effectuées dans le Royaume-Uni. Cela s’applique aussi à .de (l’Allemagne), à .au (l’Australie) et ainsi de suite. Par contre, vous aurez beaucoup plus de mal à obtenir de bons classements pour les recherches effectuées en dehors du pays de votre extension de domaine. Néanmoins, cette stratégie est parfaitement logique du point de de vue du référencement pour ceux qui cherchent surtout à attirer un public dans un pays spécifique. fNotez au passage que les États-Unis ont leur propre extension, qui est .us. Toutefois, comme l’extension .com est devenue la norme, presque personne n’utilise .us.6. Les certifications SSL instaurent un climat de confiance
En affaires, la confiance est cruciale et, sur Internet, la confiance, c’est tout. Un site web doit au moins avoir la certification Hypertext Transfer Protocol Secure (HTTPS, ou « protocole de transfert hypertexte sécurisé »). Sinon, un vilain petit message pop-up avertira les utilisateurs qu’il existe un danger potentiel. Vous pouvez être sûr qu’ils iront ailleurs pour faire affaire avec un de vos concurrents. Il suffit d’une Certification Secure Sockets Layer (SSL, ou « couches de sockets sécurisés ») pour accéder au HTTPS tant désiré. Certains hébergeurs web l’offrent gratuitement tandis que, avec d’autres, vous devez l’acheter à un tiers pour un prix modique. De toute façon, si vous n’avez pas de HTTPS, la page de résultats du moteur de recherche vous pénalisera et vous ferez peur à vos prospects.7. Le partage peut avoir ses inconvénients
On dit que partager c’est tenir aux autres. Cependant, dans le monde de l’hébergement web, vous devriez vérifier soigneusement avec qui vous partagez. Les experts en référencement pensent que partager une adresse IP avec des sites connus pour publier du spam pourrait ruiner vos classements. On peut dire que la culpabilité est contagieuse. Google affirme que tel n’est pas le cas mais on ne peut pas toujours croire tout ce qu’il dit. De plus, si d’autres sites web tournant sur votre IP partagée sont trop exigeants, Google aura besoin de plus de temps pour les indexer, ce qui pourra retarder les mises à jour de votre page de résultats sur les moteurs de recherche. Pour être tranquille, renseignez-vous sur la nature et sur la taille des autres sites web qui partagent votre adresse IP. Vous pouvez aussi vous servir d’un hébergeur dédié ou dans le cloud pour vous faire ou vous refaire une bonne réputation.8. La sécurité
Un système de sécurité complexe ne se contentera pas de protéger vos données : il finira aussi par booster votre référencement. On sait que certains pirates informatiques rusés ont lancé des attaques furtives et compromis le référencement interne de certains sites web sans que leurs propriétaires ne le remarquent. D’autres piratages, comme le déni de service distribué (DdoS), peuvent provoquer un temps d’arrêt considérable ou affecter la vitesse de chargement de votre site web. Nous savons que cela peut pénaliser votre référencement.Qu’y puis-je ?
Si vous pensez que votre hébergeur web affecte votre référencement de façon négative, discutez-en avec ses agents et essayez d’arriver à un accord. Si cela s’avère infaisable, il est temps de se mettre à chercher un service d’hébergement de sites web plus adéquat. Heureusement, changer d’hébergeur web est assez facile. Beaucoup d’hébergeurs offrent même des services gratuits de migration des sites web pour vous faciliter la tâche. Si vous pensez devoir changer d’hébergeur tôt ou tard, choisissez un contrat à court terme ou flexible.Matt Cutts nous l’a même assuré en personne : https://www.searchenginewatch.com/2013/07/11/matt-cutts-short-website-downtime-wont-hurt-your-search-rankings/ Un robot de surveillance du temps de fonctionnement optimal : https://uptimerobot.com/ 25 % des utilisateurs abandonnent un site web : https://blog.kissmetrics.com/wp-content/uploads/2011/04/loading-time-lrg.jpg Informations sur le chargement des pages sur Google : https://developers.google.com/speed/pagespeed/insights/ Matt Cutts l’a même affirmé en personne : https://www.mattcutts.com/blog/site-speed/ Google déclare que tel n’est pas le cas : https://www.youtube.com/watch?v=AsSwqo16C8s